L'outil de l'orfèvre

 

 L'outil de l'orfèvre

                                                                 1  marteau à battre l'or   

                                                    2  marteau à rétreindre d'orfèvre

                                                    3  marteau ciseleur

                                                     

 

1  marteau à battre l'or 

Marteau de 2 à 7 kg à petite panne octogonale et grosse panne ronde, de 12 à 13 cm de diamètre, légèrement convexe pour aplatir l'or et en faire des feuilles. Il est semblable au marteau de relieur

Ecrasant et chassant l'or du centre vers les bords de l'outil, tandis que grandissent et s'amincissent les feuilles, les marteaux se lèvent et s'abaissent en cadence. Leur rythme serait digne de faire chorus à celui des scieurs de long, de 50 à 150 coups par minute. A l'issue de l'inlassable battage, le petit lingot de départ donnera plus de 12000 feuilles  d'or d'une épaisseur inférieur au micron" écrivait Bernard Henry.

                                                                                                                                

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2  marteau à rétreindre d'orfèvre

Marteau avec une panne arrondie permettant de rétreindre.

Cette technique est une opération de mise forme par déplacement de métal, qui, bien menée, ne doit pas modifier l’épaisseur. La rétreinte permet des déformations pratiquement illimitées, avec des métaux et alliages malléables et à grand allongement. Le flanc (disque de métal) est tenu de la main gauche sur l’outil passif (barre de tôlier ou rognon). Dans la main droite on utilise un marteau a rétreindre ? ou un maillet, On ménage un espace non portant entre le métal et l’outil passif ; il s’agit, par coups de marteaux successifs portant sur le rognon de former le métal, de le repousser peu a peu vers le centre, de «monter » la forme par «passes » successives. On appelle «passe » tout le parcours du flanc, martelé depuis la base jusqu’au bord en décrivant des cercles.

 

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3  marteau ciseleur


 
 Marteau à plane plate, associé au burin , permet de  graver des ornements et des motifs décoratifs sur métaux, surtout le cuivre, l’argent et le laiton.

La ciselure est un terme qui peut être appliqué à diverses techniques mais son caractère essentiel est une recherche de la finesse et de la précision. Elle se distingue de la gravure car il n'y a pas de retrait de la matière. Le graveur retire du métal là où le ciseleur vient "l'imprimer" en la comprimant à l'aide de ses marteaux et de ciselets sélectionnés au préalable pour obtenir le meilleur rendu du métal                                                                                                                      

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